Conseils avant de partir

Les îles sont des territoires d’exception aux ressources précieuses, s’y aventurer implique, encore plus qu’ailleurs, de prendre conscience de nos impacts sur ce milieu. La préservation de la ressource en eau douce, l’économie d’énergie, la réduction des déchets, la protection de la biodiversité sont des problématiques décuplées sur les îles qu’il est primordial de prendre en compte !

Restez sur les sentiers balisés

Les îles d’Iroise possèdent une biodiversité exceptionnelle qu’il est important de préserver.

Grand gravelot dans l’Armérie maritime
ⒸAgathe Larzillière – Parc naturel régional d’Armorique

Armérie maritime, Isoète épineux, Séneçon jacobée, en restant sur les sentiers balisés, vous évitez de piétiner la flore locale.

A l’image des Grands gravelots, certains oiseaux des îles d’Iroise nichent à même le sol, dans la végétation ou les galets. Rester sur les sentiers, c’est aussi les protéger.

Pour ces même raisons, il est important de respecter les aménagements prévus pour les voitures et les vélos et de tenir vos chiens en laisse.

Pour votre sécurité, en cas de vent violent et de mer fortement agitée, éloignez-vous des falaises.

Laissez les fleurs sauvages et les galets à leur place

Chou marin sur un cordon de galets
ⒸAgathe Larzillière – Parc naturel régional d’Armorique

Jaunes, roses ou blanches, les couleurs de la flore des îles d’Iroise sont fascinantes.

Lieu de nourrissage et d’abri pour de nombreuses espèces faunistiques, elle est aussi importante pour le maintien du sol, facilement érodé par le climat violent de l’Iroise. Il est donc important de la laisser en place.

Les cordons de galets jouent aussi un rôle crucial pour éviter l’érosion des îles et abriter une biodiversité riche. La création de Cairn et ramassage de galet fragilise ces espaces.

Attention, le ramassage de sable, de galets ou de coquillages est interdit par la loi.

Respectez les murets de pierres sèches

Restauration des murets en pierres sèches
ⒸJulien Amic

Les murets en pierre sèches sont les témoins de l’histoire insulaire. Caractéristiques du patrimoine bâti de l’Iroise, ils sont adaptés aux conditions et aux usages. Ils pouvaient servir, selon leur construction, de séparation entre les parcelles, de digue contre les submersions marines ou de protection contre le vent pour les cultures.

Ces murets que vous pourrez croiser sur les îles sont fragiles. Ils ont été construit uniquement en pierres locales (granites et schistes), sans aucun liant. S’assoir dessus les fragilise fortement.

Rapportez vos déchets avec vous

Sensibilisation à la pollution plastique
ⒸParc naturel marin d’Iroise

Sur les îles, ne pas laisser ses déchets dans les espaces naturels ne suffit pas !

En effet, les territoires insulaires sont fortement impactés par la problématique des déchets. Afin de ne pas surcharger les déchèteries et limiter le nombre de passage du Molenez* (bateau cargo), il est important de rapporter ses déchets avec soi sur le continent.

Découvrez le programme du Parc marin d’Iroise de lutte contre la pollution plastique et ses actions de sensibilisation auprès des scolaires.

* Sur Ouessant, le coût du transport des déchets en bateau s’élève à 115 000 € par an.

Préserver les ressources en eau

Pompe à eau d’une citerne de maison
ⒸCloé Provost – Parc naturel régional d’Armorique

Sur les îles, la ressource en eau provient principalement de la pluie. Chaque maison possède sa citerne personnelle. Pour pallier à l’augmentation des besoins en eau, avec l’arrivée des visiteurs en été, les îles ont dû s’adapter :

L’île d’Ouessant possède des bassins de retenue d’eau qui lui permettent d’assurer une quantité d’eau suffisante à l’année.

L’île de Sein a investi dans un osmoseur* pour dessaler l’eau de mer et compenser la dégradation de la qualité de l’eau de ses puits.

L’île de Molène puise son eau dans la citerne des anglais. Habituellement suffisante pour les besoins de l’ensemble de la population, elle a du faire venir un osmoseur* durant l’été 2022 pour compenser les manques.

En venant sur les îles, mettez-vous au défis d’utiliser le moins d’eau possible par personne pour préserver cette ressource aussi rare qu’indispensable.

* Dessaler l’eau de mer n’est pas donné, car très énergivore. Si le m3 d’eau coûte entre 1 et 2 euros sur le continent, sur l’île de Sein, celui-ci vaut 7,55 euros.

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