Un tourisme durable
L’enjeu de taille sur les îles d’Iroise est de soutenir la bonne santé de l’environnement et de l’économie.
Ouessant, Molène et Sein ont toujours été des îles où chaque habitant avait sa place et a contribué au développement de la société insulaire. Avec le déclin des secteurs primaires comme la pêche et l’agriculture, les îles d’Iroise se sont ouvertes peu à peu au tourisme dans un soucis de conserver un tissu économique fort. La Réserve de biosphère soutient ainsi les initiatives porteuses de développement local, afin de favoriser l’emploi toute l’année sur les îles et l’attractivité touristique du territoire.
Depuis fin 2018, la Réserve de biosphère d’Iroise s’est associée avec trois autres réserves de biosphère française et anglaises autour d’un projet de tourisme durable : le tourisme de patrimoine bio-culturel (ou Bio-Cultural Heritage Tourism – BCHT). Ce nouveau concept de tourisme vise à développer de nouvelles expériences touristiques basées sur les liens Homme-Nature et les pratiques culturelles, tout en limitant les impacts négatifs sur l’environnement. Ce modèle de tourisme permet d’impliquer acteurs locaux et visiteurs dans la valorisation et la préservation des patrimoines naturel et culturel des réserves de biosphère.
C’est grâce à une meilleure connaissance et une plus large sensibilisation sur les richesses de ces patrimoines, que chacun aura envie de les protéger !
Ce projet de tourisme de patrimoine bio-culturel est financé par le programme européen transfrontalier INTERREG France (Manche) Angleterre avec un budget total de 4 295 049 € dont 2 963 584 € de FEDER.
Crédit photo : Martin BATT